đŸ«  Cette fois oĂč j’ai bien failli me mordre les doigts !

Bien heureuse de te retrouver. En ce premier jour du mois de juillet, je me dĂ©pose dans ma belle nature d’étĂ©. En plus de prendre cette pause pour Ă©crire, je me dĂ©gage d’une certaine charge qui, tu le sais certainement, Ă©tait associĂ©e au dĂ©fi physique que je m’étais lancĂ©.

Eh bien, ce dĂ©fi est passĂ© et a Ă©tĂ© relevĂ©. Je ne dirais pas avec brio en fait de performance, mais avec une satisfaction qui va bien au-delĂ  de celle-ci. Et j’ai bien failli ne jamais vivre ce si riche moment. J’ai Ă©tĂ© plus que tentĂ©e de me retirer.

Au moment oĂč j’écris ces mots, ça fait un peu plus d’une semaine que j’ai terminĂ© le demi-Ironman (70.3 Mont-Tremblant). Et au-delĂ  de la fiertĂ© personnelle d’ĂȘtre allĂ©e au bout, il y a toutes les prises de conscience, les apprentissages et les constats que j’ai pu en retirer. Et pour ça, il n’y a pas de prix.

J’avais discutĂ© de mes doutes dans un message prĂ©cĂ©dent, {{contact.first_name}}. De la pression et lourdeur que l’entrainement amenaient dans mon quotidien. Je ne trouvais pas le plaisir que l’on doit de ressentir ( en fiĂšre JAUNE NOVA que je suis) dans ce que l’on accomplit pour amener nos projets Ă  terme. À deux-trois semaines du dĂ©part, je disais encore Ă  mon chum et Ă  mon filleul, mes partenaires de ce triathlon, que je n’étais pas certaine d’y ĂȘtre. Et pourtant…

Si tu me lis sur Facebook, tu connais dĂ©jĂ  cette partie de mon rĂ©cit: peur de la nage en lac pour laquelle je ne m’étais entrainĂ©e que 2 fois en eau libre. Peur des cĂŽtes Ă  vĂ©lo alors que j’en avais montĂ©es bien peu dans les derniĂšres sorties. Peur de ne pas pouvoir aller au bout de la course parce que trop fatiguĂ©e. Ça en fait des craintes mises une Ă  la suite de l’autre. Et il y avait cette peur de souffrir, d’avoir mal, d’échouer. Et l’effet que ça aurait sur mon moral si cela se produisait.

Aller jusqu’au bout m’a permis de de me connaitre encore davantage. De mettre Ă  jour mes donnĂ©es personnelles. Cela me permettra aussi d’ĂȘtre une meilleure accompagnante, une meilleure coach. Parce qu’il y a tellement Ă  puiser en chacun.

Bref, chacune des Ă©tapes m’a offert de nouvelles donnĂ©es auxquelles m’ancrer:

đŸ«ŁCe n’est pas parce qu’on a peur que c’est Ă©peurant ! La reprĂ©sentation qu’on se fait de quelque chose se doit d’ĂȘtre juste. D’aggraver ou d’amoindrir ne nous sert pas. Dans un cas comme dans l’autre, il y a risque de ne pas pouvoir faire une expĂ©rience optimale. En aggravant, on se met des freins qui servent Ă  nous protĂ©ger de ce dont on ne connait pas ! Au niveau de l’utilitĂ©, ça laisse Ă  dĂ©sirer. Et Ă  l’opposĂ©, amoindrir peut nous amener Ă  nĂ©gliger de se prĂ©parer adĂ©quatement. Ce qui n’est pas non plus gagnant. Ici, encore, l’équilibre est de mise: dresser un portrait le plus juste possible est non nĂ©gligeable.

💎Tu as des ressources insoupçonnĂ©es en toi! Oui oui, en toi aussi ! En chacun de nous, des mĂ©canismes se dĂ©clenchent quand il faut faire face Ă  la musique. Et comment savoir qu’on les a? En se mettant au dĂ©fi de temps en temps. En sortant des sentiers battus. En accueillant la nouveautĂ© avec ouverture plutĂŽt qu’avec scepticisme.

🔋L’énergie des autres est un puissant moteur ! Évidemment, il faut que tu entretiennes d’abord ton Ă©nergie Ă  toi. Mais si tu arrives Ă  trouver une petite flamme et Ă  la laisser brĂ»ler, quand elle entrera en contact avec celle des autres, ce sera le FEU D’ARTIFICES ! C’est du moins ce que j’ai vĂ©cu le vendredi et samedi prĂ©cĂ©dant le 70.3 en parcourant le site. De l’électricitĂ© dans l’air, des participants enjouĂ©s, un souffle de fĂ©brilitĂ©, une hĂąte de se mettre en action. Ces Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© de forts catalyseurs. Le matin mĂȘme, les visages radieux et les yeux brillants Ă©taient galvanisant. C’était lĂ  oĂč je devais ĂȘtre !

â˜đŸ»Prendre une Ă©tape Ă  la fois! Quand je suis entrĂ©e dans l’eau, je ne savais absolument pas comment ma tĂȘte et mon corps rĂ©pondraient. J’avais fait une crise de panique en 2017 et je me rappelais le feeling d’ĂȘtre sur le point de paralyser. J’avais ce souvenir en tĂȘte. Mon dĂ©fi Ă©tait donc de deux ordres: me rendre au bout du 1,9 km en moins de 70 minutes et contrĂŽler mon mental. J’ai eu une petite anxiĂ©tĂ© lors des les premiers coups de bras. Et je me suis rappelĂ©e que je n’étais pas en danger. Que j’étais entourĂ©e (je recevais assez de coups de coude et de pied pour en ĂȘtre trrrrĂšs consciente) et que je me rendrais Ă  l’autre bout une bouĂ©e Ă  la fois. J’ai accompli cette mission en 46 minutes. En fait, c’est en voyant mon temps que j’ai failli m’évanouir !😅. Le plus gros, pour moi, Ă©tait fait.

đŸ‘„Avoir une conversation avec soi-mĂȘme! Il faut se parler pour se comprendre. Ça fait drĂŽle Ă  dire comme ça mais c’est tout de mĂȘme ce que j’ai fait. Dans l’eau, sur le vĂ©lo et Ă  la course, je me suis jasĂ© ça. Je me suis rappelĂ© pourquoi je le faisais. J’ai parlĂ© Ă  mes bobos qui surgissaient. J’ai sĂ©curisĂ© ma bandelette et mon bas de dos sur le vĂ©lo en leur disant que tout irait bien. Qu’ils pouvaient se dĂ©tendre, qu’ils faisaient une bonne job! J’ai aussi discutĂ© avec le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de mon pied, en commençant la course, parce qu’il brĂ»lait comme du feu. Je lui ai dit de ne pas s’en faire, qu’on irait pas vite de toutes façons.

Ça a l’air fou, hein ? Mais en fait, c’est de reprendre un peu ce sentiment de contrĂŽle qu’on sent qu’on perd quand ces Ă©lĂ©ments inattendus se produisent. Et le plus incroyable, c’est que ça a marchĂ© !

🏁Visualiser l’arrivĂ©e! Quand je perdais mon calme intĂ©rieur, que les doutes reprenaient du service ou que mes bobos se faisaient davantage sentir, je me visualisais passer l’arche d’arrivĂ©e. Je ressentais la fiertĂ© que j’aurais d’y ĂȘtre allĂ©e jusqu’au bout. Je me rappelais le privilĂšge que j’avais de pouvoir vivre ce dĂ©passement et je faisais monter cette Ă©motion en moi. Et ça a fonctionnĂ© Ă  tous coups. Visualiser l’arrivĂ©e c’est ramener Ă  l’esprit notre pourquoi, c’est revitaliser nos forces, c’est rĂ©veiller notre motivation.

đŸ’ȘđŸŒLa nĂ©cessitĂ© de se mettre au dĂ©fi! Ici, la grandeur du dĂ©fi n’a que peu d’importance. Il ne s’agit pas de marcher sur un fil de fer quand on a le vertige ! Il s’agit simplement de repousser progressivement les limites de notre zone de confort. Si tu Ă©vites ces moments de dĂ©passement, tu ignores une bonne partie du potentiel qui est en toi. Quelles sont tes forces, tes dĂ©clencheurs, tes ressources, ton unicitĂ©, ton pouvoir de crĂ©ation et d’attraction, ton influence, tes limites ! Que ce soit de lire un livre jusqu’au dernier mot ou faire une marche de 30 minutes, il n’y a pas de dĂ©fi moindre. Chaque pas de plus EST UN PLUS !

đŸ‘šâ€đŸ‘©â€đŸ‘§â€đŸ‘§La richesse de l’entourage! Comment ne pas parler des gens de qui tu t’entoures. Comment te font-ils grandir? Que te projettent-ils qui nourrit ton estime de toi? Qui t’offre un espace pour te rĂ©aliser et ĂȘtre qui tu es complĂštement? Tout au long de l’entrainement, de la prĂ©paration, du parcours, j’ai eu des personnes importantes qui m’ont permis de croire que je pouvais y arriver. Et aussi, surtout, qui m’ont rassurĂ©e: que j’y prenne part ou non, ça ne changerait rien Ă  ce qu’ils Ă©prouvaient Ă  mon Ă©gard. Il suffisait que je le fasse pour les bonnes raisons. Les miennes. Celle de mon coeur et non de mon ego.

Peu importe quel est le projet dans lequel tu t’engages,{{contact.first_name}}. Peu importe la nature du dĂ©fi. Peu importe ce que les autres en pensent. Ce qui importe, c’est ce que cela te permettra d’apprendre sur toi. Et aussi, ce que cela te permettra de VIVRE lĂ , au moment de l’expĂ©rience, et ensuite, quand tu en rĂ©investiras les acquis.

Je t’invite Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ton prochain dĂ©fi. Et si tu as besoin d’ĂȘtre soutenue, je suis lĂ !

Et Ă  dĂ©faut de me rĂ©pĂ©ter, J’ADORE RECEVOIR TES FEEDBACKS !!

Tendresse et beau Juillet !🌞

Sonia

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