Ce besoin d’écrire ce matin…. Il porte sur le jugement. Celui que l’on porte. Celui dont on est victime. Ceux que l’on se fait sur les autres et le miroir de ceux-ci sur nous-mêmes.
C’est un lourd sujet que celui-ci. Il émerge de mes écritures et lectures de la fin de semaine. Je constate que j’ai un frein encore bien présent envers les gens qui se targuent de savoir comment faire pour être heureux. Pour vivre une vie à la « hauteur » de ce qu’elle devrait être. Qui ont « compris » quelles étaient les façons de faire pour être dans la plénitude.  Je m’interroge sur la pertinence et le droit que nous avons de dire ce qui est bon et qui ne l’est pas.
Donc,  quand vient le temps de me positionner avec mes partages et mes découvertes, je me retrouve avec ce sabot de Denver qui est exactement ça : le jugement que JE porte et dont je ne veux pas être la cible ! Ironique ces reflets qui sont sous notre nez et dont, bien qu’on les perçoive, on n’arrive toujours pas à se défaire !
ET SI. C’est souvent le meilleur début de phrase à utiliser pour explorer ce qui pourrait être et ce que l’on ne souhaite pas.
ET SI j’avais la vie que je souhaite avoir, qu’est-ce que ça me demanderait aujourd’hui ?
ET SI je devais définir bonheur, comment je le ferais?
ET SI je devais vivre du succès, qu’est-ce que ça me couterait?
ET SI je suivais simplement mon cœur, sans autre considération, qu’est-ce que je choisirais maintenant?
ET SI je croyais profondément que je peux être complètement heureuse, quelles penséeslimitantes je devrais abandonner?
ET SI on devait me juger de suivre mes ambitions et désirs, quels seraient les pires commentaires qu’on pourrait m’attribuer?
ET SI cela devait se produire, comment je pourrais garder une saine distance avec ces commentaires?
Et des « ET SI » il peut y en avoir des dizaines et des dizaines. Il faut mettre en lumière ce qui nous freine. Les jugements que nous portons envers les autres mais surtout ceux que nous risquons de nous porter envers nous-mêmes en allant de l’avant!
Alors je me mets au défi de faire fi des ET SI on me jugeait pour ET SI je suivais mon cœur.
ET SI je partageais ce que j’ai appris non pas comme une marche à suivre mais comme une possible inspiration?
ET SI quelqu’un quelque part recevait mon expérience comme un souffle nouveau pour avancer ?
Voilà où j’en suis en ce lundi 17 mars. Et comme tout est en mouvement, peut être que le 8 avril je serai complètement ailleurs. Et comme chaque pas est un bon pas, je me lance avec ces prises de conscience sur le chemin de ma semaine !
Au plaisir de te rejaser sous peu!
Sonia
