La force du groupe !

 

 

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Allô toi !

J’espère que tu vas bien.  Aujourd’hui , je te partage un pan de ma vie.  Parce que les exemples que l’on a reçus permettent de comprendre la personne que l’on devient et ce sur quoi on met notre énergie.  

Donc, je reviens du Lac-St-Jean.  Notre camping familial dont je t’ai sûrement parlé quelques fois puisque que c’était la 51e édition cette année.  La première fois, j’avais 4 ans et c’était à l’Isle aux Coudres.  On a dû changer souvent de terrains, parce qu’une gang de Tremblay, ce n’est pas reposant!  Ça fait « un peu » de bruit après le couvre-feu 😉

La question qui se pose est : « Comment ça a pu durer 51 ans ? »  Parce qu’à chaque année, à moins d’accouchements ou de contrats de travail non négociables, tout le monde était là : 14 frères et sœurs, leurs conjoints et leurs enfants.  Précisons que les enfants, c’était selon les périodes de leur vie. Les ados ont presque tous pris une pause de quelques années pour revenir jeunes adultes avec, à leur tour, leur conjoint et, éventuellement, leurs enfants.  En fin de semaine, nous étions plus de 60 personnes et il en manquait autour de 35 pour compléter la famille. C’est beaucoup de monde et d’agendas à coordonner !  

Je tente une explication quant à la longévité de la tradition :  les valeurs communes.  Comme toute entreprise ou aventure, ça a certainement commencé par une idée, un désir, une réponse à un besoin.  À ce moment-là, les familles commençaient à se disperser dans le Québec.  Les plus vieux se mariaient et quittaient le nid.  On allait donc créer des moments pour se rassembler!  On reconstruirait des petits nids occasionnels.

Il a fallu que quelques personnes unissent leur voix et passent le message pour que cela devienne un projet et enfin une réalité.  On s’entend que tout le monde ne s’est pas lancé sur le téléphone pour réserver un emplacement.  Certains ont pris le flambeau et l’organisation s’est créé autour de cette initiative.  Et au fil des années, le flambeau est passé d’une main à l’autre.  Et ce n’était pas « Est-ce qu’on continue? », mais plutôt « C’est quand et , l’an prochain ? »

Mais cela n’explique pas tout…. Parce que ce n’est pas parce qu’il y a une date et un lieu que l’affaire est ketchup.  Il fallait que chacun veuille adhérer. Et c’est ici que ça prend son sens.  Et c’est celui de la communauté et des valeurs partagées par celle-ci.  Ce qui l’unit c’est la générosité, le respect, la présence, la Famille dans son sens le plus authentique. Et chacun de ceux qui n’y était pas était une pièce manquante à notre belle mosaïque.  Parce que chaque petit qui s’ajoute est reçu en grand !

Oui, il y a eu des « interférences » entre quelques-uns du clan.  Oui, certaines embrouilles ont créé des distances et parfois même des petits canyons d’écarts.  Il y a de tous les caractères, différents modes de vie et des philosophies diverses.  Mais la vie, le temps et la force des valeurs profondes étant ce qu’ils sont, tous ont continué de mettre de côté les défis personnels pour la santé de la communauté.  Et nos « crottes sur le cœur » finissent par s’atténuer et être mises de côté. Ça a fait école.

Bien des fois, sans qu’ils le sachent nécessairement, dans l’absence de jugement et en demeurant dans la réceptivité et l’amour, cette famille m’a guidée, m’a forgée et a fait de moi une femme plus forte, simplement parce que je savais que je pouvais m’appuyer sur cette communauté inestimable.  

Encore une fois, je tiens à rappeler que cela prend une volonté commune ET individuelle.  Et je ne peux m’empêcher de faire le lien avec la dynamique d’entreprises.  Il faut une décision consciente des leaders de créer une organisation qui donne la place à l’humain dans le groupe, et que le groupe devienne une partie de l’humain. 

Ce sentiment d’appartenance bilatérale procure une sécurité et une confiance qui permet d’aller plus loin, de se dépasser et de vivre des expériences et de relever des défis qu’on ne ferait pas sans cette impression d’être partie prenante. 

Je termine en espérant que toi aussi, tu vis de beaux moments ou du moins que tu peux en vivre quelques-uns.  Parfois, ça ne semble pas évident…  Ce n’est pas toujours si clair et net ce pourquoi on pourrait avoir de la gratitude !  Tu sais, un peu comme la phrase : si tu as mal à la tête c’est signe que tu en as une !  Ouains… c’est faible sur le thermomètre pour te considérer chanceux !!

Mais si tu peux compter sur quelqu’un ou des « quelqu’uns » qui font une différence dans ta vie, tu peux estimer que tu as de la chance.  Ça demande de l’implication et de l’engagement.  Ça t’apporte de la paix du cœur et de la douceur à l’âme. 

Tendresse, 

Sonia

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Une réponse

  1. C’est fou comme tu écris bien!
    C’est fou comme j’aime la saveur de ces mots si bien choisis alignés comme une musique qui nourrit mon âme et qui me donne un de ces petits sourires “niaient” (naïf et niaiseux).
    J’aime le ton également, on dirait qu’on est assises à se jaser avec à la fois, toute l’humilité du monde et l’amour du cœur si GRAND, le tien.
    Encore une fois tu me confirmes POURQUOI je t’aime tant mon amie “balayeuse”!
    Ce texte me ramène à te dire pourquoi je t’aime tant… (comment dire simplement ???)
    Parce que tu es VRAIE et tellement généreuse du cœur.
    On est portée toutes les deux par des valeurs d’amour profondes et nous sommes tellement engagées à propager du bonheur et de l’amour sincère. La folie que tu m’offres parfois ne fait qu’ajouter à l’immense bonheur et la gratitude que j’ai et ressens d’avoir passé ma balayeuse devant un live de Karine Champagne… Quelle aventure depuis…
    Je t’aime tellement mon amie Balayeuse!

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