Le pouvoir de se fixer des objectifs !

Aujourd’hui je te parle du pouvoir incroyable de se fixer des objectifs. Ça ne faisait pas vraiment partie de ma vie il n’y a pas si longtemps… en tout cas pas consciemment. Évidemment, quand tu commences des études, tu souhaites les terminer. Mais de dire que je l’ai fait avec un objectif conscient en tête par exemple en terme de durée, de notes, de curriculum, pas vraiment.

Je suis entrée dans la vie adulte avec une job, un amoureux, bientôt des enfants. Mon seul objectif était que tout reste comme ça. Pas trop de vagues. Mais c’était sans compter la dépression qui guettait dans le coin. Après quelques périodes plus difficiles psychologiquement, j’ai entamé une formation pour devenir thérapeute en relation d’aide. 3 ans de cours et 2 ans de stage. Je me suis demandé comment j’atteindrais le bout de ça. Ben’trop long! Puis j’ai pris une session à la fois… et j’ai complété le processus avec succès. Je me suis rendue compte que même ce qui semblait interminable avait une fin 🙂

Dans la même période, pour ne pas perdre l’équilibre, je me suis mise à la course à pied. Sans objectif. Juste pour le plaisir de bouger. Au début, je courais 30 secondes et j’en marchais 30. Puis j’ai augmenté à 1 min course / 30 secondes marche. Et ainsi de suite…. Jusqu’à courir entre 5 et 10 km par jour. C’était autant pour ma santé mentale que physique à l’époque. Avec 4 jeunes enfants à la maison, c’était MON moment pour aller m’aérer la tête et le corps. Puis, une amie m’a dit Pourquoi t’essaies pas une course organisée? Pen toute! Je ne veux pas commencer à être obligée d’aller quelque part pour courir avec plein de monde autour. Aucun intérêt. Puis… ce qui devait arriver arriva, je me suis inscrite à une course bénéfice au profit d’une cause. Je me suis dit que ça ne pouvait pas me faire de mal de vivre une nouvelle expérience…. Mon premier 10 km « organisé » a été le premier d’une série de petites et moyennes courses. Puis, un certain matin, je me suis dit: pourquoi pas essayer un 21k? Ça présentait pour moi à peu près l’équivalent de monter Tremblant et faire suivre ça par l’Everest…. Rien de moins. J’exagère juste un peu…. Alors j’ai acheté le livre Courir à son rythme et j’ai entrepris de suivre un plan d’entraînement. Je n’avais jamais fait ça; en fait, plus souvent qu’autrement, j’étais plutôt réfractaire à toutes sortes de plans. Je me suis donnée la chance d’expérimenter et je me suis lancée. Et étonnamment je l’ai suivi « sur la coche ». Pas sauté un entraînement. Quand j’ai terminé ce premier Demi-marathon, j’étais habitée d’une grande fierté: je m’étais lancé un défi, je m’étais fixé un objectif et je l’ai atteint.

Puis, j’ai monté la barre. Si je pouvais faire un demi, peut-être étais-je capable de faire un marathon? La peur au ventre, je me suis demandé si j’étais tombée sur la tête, si c’était réaliste, si je n’avais pas les yeux plus grand que la panse! Puis j’ai pesé sur le piton! J’ai suivi exactement le même stratégie que pour le demi: suivi du plan à la lettre. Je me souviens de mon excitation et de ma frénésie la semaine avant, le jour avant, le matin même…. Ça ne s’explique pas! La job est faite, maintenant c’est « amuse-toi! ».

Et j’ai tellement trippé! Je me disais « C’est vraiment moi qui est en train de faire ça? ». La même « Moi« qui, adolescente, était la patate de sofa par excellence? Sortir mon vélo était déjà de l’exercice et je n’étais pas encore monté dessus!

Je ne peux pas dire ce qui m’a piquée. Mais j’ai eu la piqure de l’accomplissement. Et pour accomplir, il faut de l’engagement. Et pour s’engager, il faut une décision. Et pour décider, il faut se laisser aller dans l’inconnu, dans ce qu’on ne connaît pas, dans la découverte de quelque chose d’autre. De différent.

Puis, à l’intérieur de moi, ça s’est transformé en puissance. Pas celle d’un Hulk ou d’une Wonderwoman. Une puissance de capacité. Celle qui permet de se dire: « je suis capable. Je l’ai déjà fait. ». La puissance d’une première fois qui a réussi. La confiance reliée au fait d’avoir déjà fait! Et c’Est aussi bon pour notre premier gâteau que pour notre premier jardin ! Il faut se dire « Ok, je le fais ! ».

Quel était le pire qui aurait pu m’arriver à ne pas réussir? À devoir marcher ou abandonner et ne jamais terminer? À part une « scratch » sur l’ego, pas grand-chose. Mais l’ego n’aime pas être égratigné… et il est prêt à faire bien des pirouettes pour se protéger…. Comme de nous faire souffrir inutilement, de nous faire pousser quand c’est le temps d’arrêter. De nous dire qu’on est poche alors qu’on a respecté nos limites.

Alors plutôt que de risquer de se taper sur la tête, lorsqu’il s’agit de se fixer des objectifs, il faut être en cohérence quant à nos aptitudes et notre réalité.

Quand j’ai décidé de faire un changement de carrière, il m’a fallu établir une stratégie.
Un peu de la même façon qu’on entreprend la préparation d’un premier gâteau ou l’entraînement d’un marathon: quelles sont mes ressources, quelles sont les risques et les gains. Comme choisir signifie nécessairement renoncer à quelque chose, il faut être conscient de ce que l’on sacrifiera. Est-ce que sacrifier temporairement la moitié de mon salaire annuel pour vivre plus de passion dans ma vie professionnelle est un trop grand prix à payer? Est-ce que vivre une vie professionnelle plus riche au détriment de ma routine familiale est un gain suffisant? Et ainsi de suite, en se posant des questions et en analysant la faisabilité du projet face aux impacts éventuels, on parvient à prendre une décision éclairée et en harmonie avec nos besoins.

Au moment de terminer ma formation de coaching, j’avais nommé à mes enseignants que je souhaitais être enseignante-formatrice pour leur école. Il me fallait répondre aux exigences de l’école Act-in, compléter les pré requis de la Fédération Internationale de Coaching et réussir les examens d’accréditation. Oui, je me suis sentie parfois stressée, apeurée de ne pas réussir, de ne pas être assez ci ou trop ça. Ça a pris 11 mois et je suis devenue formatrice pour l’Académie de coaching transformationnel ACT in INTERNATIONAL! Et aujourd’hui, je peux ajouter à cela mon niveau PCC, attestation octroyée par la Fédération Internationale de Coaching.

Ce sont des étapes importantes pour la coach, mais aussi pour toutes les Sonia de tous les âges qui co-habitent à l’intérieur de moi et qui ont si souvent douté de leurs capacités! À chaque fois, c’est un morceau de plus dans l’affirmation de qui elles sont toutes et chacune, et surtout de la Sonia qu’elles forment quand elles se tiennent la main et œuvrent ensemble !  Et elles n’ont pas fini d’avancer et de se faire vibrer !!!

S’engager à atteindre les objectifs que l’on se fixe est tout simplement extraordinaire sur les plan de l’énergie que ça procure et de la satisfaction personnelle qui vient directement alimenter l’estime de soi.

Je vous souhaite plein de premiers pas extraordinaires!
Et surtout, j’espère de tout cœur que vous me les partagerai

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