L’importance de l’Attitude.
“C’est votre attitude, bien plus que votre aptitude, qui détermine votre altitude.”
Combien de fois avez-vous entendu cette phrase de Zig Ziglar sans vraiment y porter attention?
Pourtant, elle est tellement révélatrice ! Et ce, peu importe dans quelle sphère de notre vie !
Nous avons un important pouvoir sur ce que nous vivons. Par le choix de nos attitudes, principalement, il est possible de faire correspondre la vie dont nous rêvons et la vie que nous vivons. Et ce, au travail, dans notre famille et même dans nos loisirs !
Bien que je dise « des » attitudes, je privilégie UNE attitude. Des attitudes, ça fait plus référence à des comportements. C’est du moins comme ça que ça résonne pour moi. Mais UNE attitude, c’est cet état intérieur que je vais créer et installer en moi et qui va accueillir ce que je vie: émotions, situations, sensations, bref, tout ce qui a le pouvoir de m’affecter.
Au fil des années, au fur et à mesure des expériences qu’on vit, notre Attitude (avec un grand A) va possiblement évoluer, se modifier dans un sens ou dans l’autre, c’est à dire de façon positive ou bien négative. Certaines personnes ne changeront pas vraiment ou bien subtilement, selon leur personnalité.
Mais qu’est-ce que c’est que l’Attitude? C’est simplement la façon qu’on choisit d’aborder la vie et ce qu’elle nous amène. C’est aussi comment nous nous percevons dans cette vie. On peut se rappeler Forrest Gump qui disait que « La vie c’est comme une boite de chocolats: tu ne sais jamais ce que tu vas avoir. ». Et l’attitude c’est de se dire que si on en pige un moins bon, c’est normal: il y en a souvent des moins bons tout en ayant hâte de goûter les autres. Ou bien on se met à sacrer que ça nous arrive toujours À NOUS! Que ces boites-là, c’est de l’arnaque, c’est plein de mauvais chocolats.
C’est simplet comme exemple, mais c’est quand même ça! LA question dans tout ça c’est plutôt celle-ci : À quoi ça sert de grimper dans les rideaux pour des choses sur lesquelles on n’a pas d’emprise? Des trucs qu’on souhaiterait différents mais qui ne relèvent aucunement de notre sphère d’influence? Combien de fois par jour est-ce qu’on passe à grincer des dents à propos des décisions de nos collaborateurs, des feux de circulation non synchronisés, du statut trop politique, trop ésotérique, trop fleur bleue ou trop agressif d’un même-pas-vraiment ami facebook?
Analysons ça tranquillement et essayons de mesurer l’énergie qu’on gaspille là-dedans ! Cette énergie-là on n’est pas en train de l’investir dans ce qui compte vraiment : nos relations privilégiées, nos domaines d’études, nos passions nourrissantes et nos activités agréables! Alors…. Je reviens à ma question : Mais pourquoi on ne lâche pas le morceau? Qu’on conserve cette attitude de pit bull? Ou cette aura de plaingnard inconsolable qui se noie dans ses chaudières de larmes? Parce que, et ça je risque de vous le répéter souvent, on ne conserve pas des comportements qui ne nous apportent rien. Les comportements que nous choisissons de garder sont, consciemment ou non, ceux qui nous procurent quelque chose.
Dans ma pratique des dernières années, que ce soit en session de thérapie ou de coaching, j’ai vu bon nombre de personnes réaliser pourquoi elles demeuraient dans des zones pas toujours bénéfiques. Car celles en retiraient quelque chose.
Je pense à cet homme qui travaillait sans relâche jusqu’à l’épuisement, qui prenait un congé de maladie, se remettait sur pied et reprenait le rythme de plus belle… jusqu’au nouvel épisode d’épuisement et ainsi de suite…. Il ne comprenait pas pourquoi il répétait ce pattern en boucle. Jusqu’à ce qu’il réalise deux choses : 1. Il avait toujours été gratifié pour ce qu’il faisait. Sa qualité d’être humain se trouvait dans sa capacité à faire beaucoup et à faire bien. Puis, il s’est rappelé que les seuls moments où il avait le droit de se reposer et qu’il recevait de l’attention significative était quand il était malade…. Il a donc enregistré ces informations quelque part en lui et il se les fait revivre périodiquement.
Qu’en est-il de la personne qui se plaint constamment, qui n’est jamais satisfaite? On connaît tous un monsieur ou une madame Baboune! Probablement un besoin d’être écoutée, reconnue. Sûrement pour recevoir de l’approbation et de la sympathie de son entourage. Ou encore pour se sentir en vie : qu’elle a le pouvoir de manifester son désaccord! Les raisons de réagir et de choisir tel ou tel type d’attitude sont multiples. Et l’effet que ces attitudes a sur l’entourage est non négligeable.
J’ai moi-même passé quelques passages à vide très douloureux physiquement et psychologiquement. Pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. Un état de détresse psychologique amène son lot de douleurs physiques. C’est souffrant, angoissant et souvent incompréhensible. Je me rappelle que j’étais si enfoncée dans ma souffrance que les moments de plaisir étaient comme des intrus dans mes journées noires : ils étaient louches… je devais m’en méfier!
Ces années ont longues et pénibles. Je me rappelle avoir pensé que jamais je ne redeviendrais qui j’étais avant ça. J’ai eu besoin d’aide médicale et psychologique pour remonter la pente. Et j’ai enfin eu la force et la possibilité de choisir. Qu’est-ce que je souhaitais pour ma vie? Voir le verre à moitié vide ou le voir à moitié plein? Faire mon bilan journalier à partir de ce qui avait été réjouissant ou tout ce qui m’avait généré de l’anxiété?
Je suis la dernière qui vous dira que c’est facile. Je suis la dernière qui vous dira qu’il suffit de le décider et HOP, la vie est rose et le ciel est bleu. Mais je serai la première à vous dire que ça se peut. Qu’il faut de la patience, de l’exercice mental et une façon différente d’aborder les choses.
Aujourd’hui, je sais que TOUT PASSE! Aujourd’hui, je peux dire que les mauvais chocolats dans la boite servent à mieux apprécier les bons. Et que quand il n’y en a plus, il reste toujours une merveilleuse possibilté : apprendre et créer notre sorte préférée.