Je te partage un bouleversement que j’ai eu dernièrement. Eh oui, un autre ! Il faut dire que pour moi, les bouleversements sont des opportunités incroyables de me repositionner. En fait, je dis bouleversement, j’aurais pu aussi dire déséquilibre. Parce que si j’en ressors bouleversée, c’est quel le déséquilibre a été vécu plus intensément que d’habitude.
Récapitulons. Il arrive parfois qu’on a plein de beaux projets, de belles idées, des partenariats qui s’annoncent, des collaborations qui se profilent et… c’est ça. Ça reste là. Idées, projets, envies, rêves, espoirs, brouillons, et tutti quanti. J’étais dans cette mouvance de créer différents contenus et de les promouvoir. Pourtant, quelque chose en moi coinçait. Je sentais que je poussais fort sur ma roue pis j’avais l’épaule un peu raquée. Bref, je n’avais pas de fun.
Tu me connais maintenant suffisamment pour savoir que si je ne m’amuse pas, y a de fortes chances que je tombe en panne sur le bord de la route. Et je sentais que c’était ce qui s’annonçait. Je sentais aussi que la paix intérieure dont j’ai tant besoin en général dans ma vie ne serait pas au rendez-vous.
Je suis de celles qui ont expérimenté l’épuisement professionnel. Je sais donc la valeur de la stabilité dans ma vie. Ainsi, quand je réalise que ce après quoi je cours n’est pas en corrélation avec les autres sphères, je mets les freins. Parfois, me vient en tête cette image de deux hommes qui piochent vers le trésor et j’ai une sensation que je pourrais passer à côté de quelque chose. Une espèce de FOMO (Fear of missing out / Peur de rater une importante occasion).
Pour la plupart d’entre nous, je crois, quand on la regarde, il nous vient spontanément à l’idée qu’un des deux individus abandonne avant d’avoir trouvé le trésor, soit qu’il renonce à ce qui devait le rendre heureux.
L’autre continue de piocher avec énergie pour trouver ce même trésor ! La clé de la félicité !
Mais qu’est-ce qui nous confirme que l’image qu’ils s’en font est réellement ce dont ils ont besoin ? Représente réellement le succès? Qu’est-ce qui nous dit que celui du bas n’a tout simplement pas réalisé qu’en rebroussant chemin il va vers ce qui lui donnera réellement une satisfaction ?
Je suis quasi certaine que plusieurs d’entre vous diront : “Ben, voyons, c’est évident qu’il faut TOUJOURS CONTINUER DE PIOCHER pour toucher à notre but.” Mais encore faut-il que ce but soit bien identifié. Aligné avec ce qui est réellement la réalisation de nos profondes aspirations. Avec nos valeurs et motivations authentiques. Il nous faut nous demander si elle est en intégrité avec le sens que l’on donne à notre vie. Sans quoi, la fin justifiera les moyens et les moyens risquent de nous amener un peu n’importe où!
Pour continuer dans ma ligne d’idée, si je décide de freiner et de reprendre les activités qui me permettent de goûter à ce qui m’apporte le plus de bien-être, ce ne sera pas un recul. Ce sera une réappropriation de mon espace d’évolution qui s’intègre avec écologie dans ma ligne de vie.
J’ai débuté ce texte il y a plus d’une semaine. Dimanche le 15 septembre plus exactement. J’étais allée rouler et je revivais les journées de formation que je venais de terminer avec une nouvelle cohorte en coaching. J’avais laissé de côté l’enseignement pour me consacrer à d’autres projets et j’avais choisi d’y revenir pour gouter à nouveau à ces moments de transmission qui me plaisent.
Puis alors qu’on était assis près du foyer extérieur, j’ai reçu ce message de ma mère: “Ton père est entré à l’urgence. C’est son coeur.”
En quelques minutes, je l’avais appelée, ma valise était faite et je partais pour les rejoindre. Et c’est alors que j’avais la possibilité de rester près d’eux tout en continuant de travailler à ce qui me passionne le plus que je me suis dit que nos décisions ne sont pas coulées dans le béton. Quand il faut s’adapter à une nouvelle réalité, mieux vaut être capable de souplesse car la rigidité rend les choses bien compliquées.
Si refaire ce qu’on a déjà fait est possible et nous plait, c’est une chance. Si on peut y ajouter nos apprentissages pour enrichir notre expérience, c’est doublement gagnant. Si je m’étais épuisée à vouloir concrétiser tout ce que je tentais de mettre en place, je n’aurais pas pu y être. Tout est dans tout’ (bien prononcer tous les “t”), c’est mon adage.
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Sur ce, je vous partage tout de même un projet qui débute le 15 octobre, soit le MICROPROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT | INTRODUCTION À L’APPROCHE DE COACHING ET D’INTERVENTION
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