Connais-tu ça, la performance des vacances ? Pas facile !

C’est mon premier message de l’été !!! 🌞

Il arrive que je perde le fil du temps et que je me dise “Attends… on est quelle date là? Dans quel mois?” Ce sont des choses qui ne m’arrivaient pas quand j’enseignais; l’agenda, le calendrier quotidien, l’organisation du contenu et le travail en équipe permettaient de ne pas perdre la notion du temps. Mais maintenant, depuis que je suis en solo, ça arrive plus souvent que je me dise “Quoi ? Déjà rendu là !!” 

Mais ce n’est pas de temps que je souhaitais jaser mais de performance. Parce que le foutu syndrome de performance, on peut l’avoir même quand il serait temps de le mettre de côté. De lui donner un break. Plus facile à dire qu’à faire pourtant ! 

As-tu déjà vu le numéro de André Sauvé qui raconte qu’il a pris des vacances dans le Sud pendant lesquelles il se demande à toutes les 5 minutes s’il en profite vraiment, s’il en jouit assez ? C’était hilarant. Et, en même temps, quasi pathétique de vérité. Performer dans sa façon d’en profiter. On est trop souvent pris là-dedans. Et on est derrière notre cellulaire et on veut être certain d’avoir pris assez de photos pour que les autres se rendent compte aussi de comment on en a bien profité! Comme dans “Wow! On peut pas dire que t’as chômé en vacances, toi ?” Je fais ça aussi ! Je me rappelle d’avoir voyagé sans ma famille et de penser que si je photographiais tout, ma gang voyagerait un peu avec moi au retour. Oupelaille ! Je les ai souvent regardées toute seule, mes belles photos. Parce que comme le dit l’expression “Y fallait être là!”.

Je crois que les vacances devraient être un espace où on se laisse surprendre. Où, bien que le cadre soit mis, le contenu puisse se moduler au rythme de la température, des envies, de l’humeur même. Mais ça, ce serait risquer de manquer quelque chose. De passer à côté de L’ACTIVITÉ, qu’il ne faut absolument pas manquer. On appelle ça le FOMO (Fear of missing out). La peur de manquer quelque chose de gros ! L’AFFAIRE dont tout le monde parlerait et qu’on aurait raté! Genre de regret éternel et irréparable. 

Honnêtement, il n’y en a pas tant que ça de ces moments inoubliables qu’on doit absolument voir ou vivre. Évidemment, des naissances, des remises de prix, des fous rires et des coups de foudre. Puis des panoramas, des paysages, des instants de bonheur, des moments de grâce. Ce sont souvent des événements qui se gravent en nous. Et surtout qui ont été partagés avec des personnes à qui on tient. Ou avec qui dorénavant nous aurons ce lien dans le temps.

On dit qu’on les immortalise quand on les photographie. Pourtant, ce sont les ressentis, les sens, la mémoire qui permettent de les rendre immortels. Pour soi évidemment. J’ai parfois des odeurs qui me parviennent qui me font monter les larmes aux yeux tellement ils me ramènent dans des moments spéciaux, marquants. Les feux de bois extérieurs, la pluie dans la forêt, le fond de l’air sur le bord du lac. Je revois les enfants, petits, les grandes randonnées en famille, les soirées en camping. Ça n’a pas de prix. 

La question que j’ai est celle-ci: comment fait-on pour ne pas organiser nos vacances comme un voyage de premier ministre avec un horaire organisé au quart de tour quand on est dans un monde de faire toujours plus avec le plus d’efficacité et de profitabilité? Pas facile, je te le disais plus haut. 

Un petit truc? Se rappeler que les vacances sont une occasion de faire le vide pour faire le plein. De reconnecter avec ce qu’on aime, ceux qu’on aime, ce qu’on souhaite partager et ce qui nous fait du bien. Et aussi, de créer des occasions de voir les nôtres sous un autre ciel que celui de la course folle aux obligations du quotidien. 

À toi, je te souhaite de te créer un album d’images intérieures qui te sera précieux tout au long de l’année qui suivra et même pour le reste de ta vie. Album auquel tu pourras revenir quand les moments seront plus difficiles et les passages plus abrupts. 

Et respire un grand coup, plusieurs fois par jour. Parce que les grands espaces, ils se visitent d’abord en soi.

Chaleureusement, Sonia

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